Sommaire
1. Introduction …..........................................................................page 1
2. La Représentation du travail dans l'Art
Présentation Interstella 5555 …......................................page 3
Biographies ….................................................................page 5
Analyse ….......................................................................page 6
Conclusion …..................................................................page 8
3. Scénographier l'Art
Présentation du Musée des Beaux Arts de Dijon …........page 10
Biographies......................................................................page 11
Le Musée et sa rénovation...............................................page 12
4. Sources …...................... .............................................................page 15
5. Synthèse …..................................................................................page16
Introduction
Pour ce dossier, j'ai choisis de parler du film Interstella 5555 : the 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem dans l'optique de la « Représentation du travail dans l'Art ». Je suis arrivée à cette décision car je ne voyais pas quoi traiter et c'est en écoutant des musiques que l'on me recommandais que j'ai fini par tomber sur Harder, Better, Faster, Stronger des Daft Punk, une chanson très connue grâce à la reprise faite par un rappeur. Dans la curiosité de voir le clip d'une chanson très appréciée animé par le créateur de Capitaine Albator m'a rappelé une autre chanson que j'avais écouté auparavant sans savoir qu'elle faisait elle aussi partie du même film : One More time. Aujourd'hui je n'ai plus vraiment de nouvelle du proche qui m'avait recommandé d'écouter ces chansons, et dans un elant de nostalgie j'ai décidé de m’intéresser au film.
De plus, il me semblait intéressant de me pencher sur cette œuvre car dans un premier temps il s'agissait d'animation japonaise, c'est-à-dire un genre encore un peu méprisé dans les Arts, mais qui a tout pour en faire parti. Il se peut que ce pour certains cela ne reste qu'un avis subjectif puisque je dédie un bonne partie de mon temps à la culture japonaise depuis quelques années déjà, voire même depuis ma tendre enfance. Leurs us et coutumes étranges on jamais cessé de me donner envie de les étudier afin de les comprendre. Puis en apprenant que les Daft Punk étaient français -et non pas anglais- j'ai été encore plus surprise et eu encore plus l'envie de travailler sur l'alliage franco-japonais qu'est ce film.
Quant à « Scénographier l'Art », par soucis de proximité je me suis penchée sur le Musée des Beaux-Arts de Dijon. C'est donc un choix « par défaut » si je puis dire. Malgré cela, j'ai eu des petits problèmes qui ont fait que j'ai traité ce sujet très -ou trop- tard (voir la fiche synthèse). De plus malgré le fait qu'il soit dans les alentours je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de m'y intéresser réellement alors ce fût comme un clin d’œil du destin pour moi.
Présentation
Interstella 5555 : the 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem (que nous allons abréger par Interstella 5555) est un film franco-japonais un peu particulier en son genre. Sorti entre 2001 et 2003, ce film ne contient aucune répliques, et juste des chansons du fameux duo français Daft Punk. Il est dessiné par Leiji Matsumoto (créateur de The Galaxy Express 999, Albator, et bien d'autres chefs-d’œuvres). Les chansons que nous entendons le long du film proviennent de l’album Disco-very ; et servent à la fois comme soundtracks (High Life), répliques (Something About us), clip-show (Aerodynamic), et de sorte de voix-off (Harder, better, faster, stronger). Le créer à coûté quatre millions d'euro, c'est-à-dire la total des recettes faites sur les albums Homework et Disco-very.
Le scénario débute sur One More Time ; on retrouve alors quatre protagonistes d'un monde parallèle donnant un concert. Le groupe est composé de Stella, Octave, Arpegius et Baryl. Le concert bat son plein et les gardes censé protéger leur monde oublient leur tâches. Des vaisseaux infiltrent leur univers et ce n'est que trop tard que les gardes déclenhent l'alarme trop tard. Ensuite nous avons Aerodynamic ; chanson durant laquelle le groupe de musique se fait enlever, ce même si Arpegius tentera de fuir. Le groupe fini donc emporté dans les capsule bizarres et le film passe au dernier personnage principal qui apparaît pour la première fois durant Digital Love : Shep. Il s'agit d'un fan de Stella qui est sous-fifre des gardes. Il part à la poursuite des vaisseaux inconnus suite à l'alarme déclenchée. Nous retrouvons notre groupe de musiciens et s'en suit alors Harder, Better, Faster, Stronger. Les quatre membres subiront inconsciemment un série d'examens et seront ôtés de tout ce qui pourrait leur rappeler leurs origines. Ils auront alors leur mémoire modifiées et seront manipulés mécaniquement. Nous voyons pour la première fois le visage de l'anti-héro nommé Comte Darkwood., celui qui a organisé cet enlèvement et le lavage de cerveau. La cinquième chanson à venir est Crescendolls. Ils vont alors à la rencontre d'un manageur afin de faire décoller leur carrière d'artistes. On voit alors les Crescendolls jouer, être photographiés, apparaître quasiment partout, or ils sont vide d'émotion, tels des machines même si leur succès est pareil qu'avant. Dans Nightvision, nous voyons nos artistes épuisés et forcés de travailler contre leur gré. Durant la dernière partie de la musique, on retrouve Shep qui réalise l'énorme succès commerciale qu'est devenu les Crescendolls. On le retrouve à la musique suivante, Superheroes, où il va essayer de remplir sa mission : celle de ramener le groupe de musiciens à leurs origines. Il apparaît sur scène et n'a le temps de libérer que les membres masculins de la manipulation, puisque le Comte Darkwood s'est interféré en se mettant face à Stella. Les garçons partent alors battre en retraite en course-poursuite, tandis que l'anti-héro va profiter de la dernière membre restante pour arriver à ses fins dans High Life. Stella va alors devenir un super star féminine, ce qui laissera le groupe et leur musique à l'arrière, comme le souhaite le Comte lorsqu'il lui impose même ses centre d’intérêts et ses goûts vestimentaires. C'est d'ailleurs en allant la chercher pour participer à un remise de Prix qu'il laisse tomber une carte de visite et que Stella ramassera discrètement. Lors de cette remise , Stella sera délivrée et s’enfuira pour retrouver ses compagnons. Arrive alors Something about us, où Stella y retrouve Shep, qui est sur le point de mourir par manque de soins. Ce dernier décide avant de s'éteindre de redonner les souvenirs jadis du groupe afin que tout rentre dans l'ordre. Il finira enterré sans réelle cérémonie dans la musique suivante, Voyage. Ne sachant plus quoi faire, Stella se souvient de la carte de visite du Comte, le seul indice qui leur permet d'avancer. Le groupe part alors en direction de ce manoir. Un fois arrivé là-bas, la musique Veridis Quo se déclenche. On apprend alors par le biais d'un livre imagé le passé et les desseins du fameux anti-héro : collectionner 5555 disques d'or afin de régner sur le monde. Or ils se font attraper et amenés vers le l'anti-héro. On se rend compte que ce dernier dirige une sorte de secte et qu'ils prévoient de sacrifier Stella. Le groupe se rebelle, dans sa folie le Comte meurt et Stella est sauvée. Vient alors Short Circuit, où après l'explosion du manoir, Octave par dans le bâtiment de leur maison de disque pour récupérer les disques durs où sont stockés leur vraies vies. Malheureusement il se fait repérer et sous le coup d'un teaser, sa peau retrouve sa couleur d'origine, ce qui provoque un scandale médiatique dans Face to Face. Une opération est alors lancé pour les aider à retrouver leurs origines une fois la vérité découverte, et ils rentreront en paix chez eux, durant Too Long.
Fan-art de l'internaute Tobie1kenobi, 25 Février 2014, disponible sur son Tumblr, aquarelle.
Biographies
Leiji Matsumoto -de son vrai prénom Akira- est un mangaka né en 1938 connu des néophytes pour avoir fait Capitaine Albator. C'est à l'âge de ses neuf ans, en 1947 qu'il commence à s’initier avec passion au monde des mangas grâce aux travaux d'Osamu Tezuka -dont il deviendra plus tard son assitant- et ainsi que de Walt Disney. Au début de sa carrière, il dessinera ce que l'on appelle des « shojo mangas » (des mangas dont la cibles sont des jeunes filles) et cela influencera pour toutes les années à venir son style de dessin. En travaillant dans cette branche du Manga, il rencontrera sa future femme, Miyako Maki, dont le style sera lui aussi influencé.
En 1965, il décidera de se faire appeler Leiji dans le but de symboliser ses nouvelles prises de décisions artistiques. Puis en 1972 il reçoit enfin le Prix Kodansha avec Otoko Oidon, ce qui le poussera à continuer dans «le « shonen manga » (c'est-à-dire le Manga destiné aux jeunes garçons) dont la production sera mise à rude épreuve en empilant plusieurs œuvres de science-fiction, domaine de prédilection.
Vers la fin des années 80, on entendra plus trop parler de lui. Et c'est dix ans plus tard qu'il aidera les Daft Punk à réaliser un moyen métrage d'animation servant de support ) l'album Disco-very : Interstella 5555.
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Daft Punk est un groupe français composé de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homen-Cristo. Leur domaine de prédilection est la musique électronique et la french house. De nos jours il s'agit d'un groupe majoritairement apprécié et qui s'exporte le plus facilement à l'étranger, ce dû à leur originalité qui va jusque même au code vestimentaire : pour leurs représentations, ils sont toujours habillés en costume ainsi que de leur casque respectif. Bien que ce groupe ai fait ses débuts en 1987, ce n'est qu'en 1996 qu'il pourront atteindre le succès avec leur titre Da Funk . Jusqu'à aujourd'hui, les Daft Punk on sorti quatre albums : Homework (1997), Disco-very (2001), Human After all (2005) et Random Access memories (2013).
Leur projet de bande musicale commence au lycée avec d'autre compagnons, sous le nom de groupe « Darlin' ». Mais malgré leurs persévérance ils ne sont pas tout de suite reconnu et même seront traîtés de « daft punky trash ». C'est donc sur un échec cuisant que nos deux compositeurs décident en 1993 de créer entre eux les Daft Punk que l'on connaît Aujourd'hui.
Analyse de l'œuvre
Il paraît évident que le film Interstella 5555 et le parcours des Daft Punk peuvent être utilisés afin d'étudier comment la vie d'artiste musicaux est représentée. Dans Interstella 5555, nous nous retrouvons avec deux mondes : un étranger à celui que l'on pourrait connaître : celui des extra-terrestres ; et bien sûr celui qui nous semble familier et qui ressemblerait à la Terre. Dans One More time, nous arrivons en plein milieux d'un concert dont toute la population profite. Tous semblent être heureux et même insouciant. En opposition, dans le monde qui s’apparente à la Terre, on remarque que les mêmes artistes paraissent épuisés, vide de toute émotion, et que seule une partie de la population à accès à leur divertissement. Sous l'influence de leur succès, ils sont obligés de répéter les mêmes tâches dans le seul but de vendre plus de goodies à leurs fans (signer des posters, CD, et autres dans Crescendolls et Nightvision). On peut alors en déduire qu'alors en essayant de se plier à la demande, ils s'usent plus qu'ils ne devraient et ne sont plus créatifs puisque le seul titre qu'ils semblent avoir créer est uniquement One More time. Ensuite afin continuer à garder une bonne image, toute relations entre les Crescendolls et l'extérieur sont contrôlées : Stella n'a le droit d'avoir une histoire d'amour que dans ses rêves les plus intimes (Something About us), le groupe est tout le temps montré enfermé dans quatre murs lorsqu'ils ne sont pas en rendez-vous professionnel ou sur scène, et bien sûr tout contact avec leurs origines est coupé. Dans Harder, Better, Faster, Stronger, leur manager saisie tous les vêtements et accessoires qui puissent montrer leur ethnie originelle. Il va aussi modifier les mémoires du groupe et leur imposer une culture différente en les manipulant. On commence à sentir alors que leur musique devient commerciale et non faite par pur plaisir comme ils le faisaient jadis dans leur monde.
En parallèle les Daft Punk -dans leurs début en tant que Darlin'- partent d'échecs en échecs, ne sont pas très connu de la scène française et sont critiqués. Et même après le départ pour la reconnaissance, ils seront critiqués à nouveau avec Very-Disco dû à l'utilisation de samples (tel que Cola Bottle Baby pour Harder, Better, Faster, Stronger), et ainsi que de vocodeurs. Et ce n'est qu'avec la sortie du film que l’album deviendra autant apprécié qu'il l'est de nos jours. Et cela bien que ce sera en 1997 que leur succès sera comparable ceux des Crescendolls grâce à la notoriété internationale qu'ils atteindront avec Homework. Il feront alors une tournée mondiale d'environs quarante dates d'Octobre à Décembre de la même année, avec des concerts durant parfois cinq heures, ce qui rappelle la tonne de boulot faite par le groupe du film. Thomas Bangalter disait de sa musique lors d'une interview avec Daniel Omelio : « Lorsque vous êtes un enfant, vous ne jugez ni analysez la musique. Vous l'aimez juste parce que vous l'aimez. Vous n'êtes pas concerné, qu'elle cool ou non. Parfois, il se peut que vous vous rapporter à une seule chose dans une chanson, comme le son de la guitare […]. Il s'agit de l'idée de regarder quelque chose avec un esprit ouvert et de ne pas poser trop de question. Il s'agit de la vraie, simple, et honnête relation que vous avez avec la musique lorsque vous êtes ouvert à vos propres sentiments ».
Mais sous un autre angle nous pouvons nous pencher sur la collaboration entre Leijo Matsumoto et les Daft Punk. Dès le jeune âge, le duo français admire l’anime japonais Albator 78 , et pour eux ce fût un rêve d’enfant de réaliser le fruit d’un travail avec le créateur de leur imaginaire d’enfance et leur création, même si ce ne fut pas à l'époque de Candy Candy que l'animation japonaise battait son plein. C'est plutôt lors de la fin des années quatre-vingt et pendant les années quatre-vingt dix avec l'émission Club Dorothée que les animes prennent de l'ampleur et qui ont séduit le cœur de plusieurs enfants aujourd'hui adultes. En retour, Leiji Matsumoto disait « le jour où Thomas et Guy-Manuel n'ont pas proposé d'imaginer un univers visuel à partir de leur musique, j'étais ravi. […] ils m'ont fait écouter le disque avant sa diffusion, et j'étais très excité. J'ai tout de suite vu des flashs de lumières qui clignotaient, leur musique correspondait exactement aux images d'un space opéra animé qui me trottaient dans la tête depuis un moment. J'ai vu dans leur proposition un clin d’œil du destin. C'est pour moi un rêve d'enfant que de proposer mes visions à un large public. Je n'y croyais plus tellement, et puis, à l'aube du XXIeme siècle, les Daft Punk sont venus me trouver ! » lors d'une interview réalisée par Olivier Nicklaus pour le site Les Inrocks. Nous avons vu que grâce à l'intiative de travailler avec le père d'Albator la réception de l'album Disco-very fut mieux apprécié.
Conclusion
La vie d'artiste ne semble donc pas évidente. Entre l'espoir de vivre un rêve et la réalité, il y a un énorme fossé. Nous avons vu que Leiji Matsumoto a pris soin de dépeindre la vie d'artiste musical en jouant avec sa propre forme de poésie. Il dénonce alors le travail des idoles, privées de leur droits et de leur vie privée au profit d'une carrière plutôt illusoire. Interstella 5555 est donc une œuvre intemporelle dénonçant les us et coutumes de l'industrie musicale, et nous invite à aimer la musique de la manière la plus pure, c'est à dire à ne pas la « consommer » en la dérivant sur d'autres aspects.
Leur travail est lié et est « pollué » donc par la société de consommation et le phénomène de mondialisation.
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Présentation
Le musée des Beaux-Arts de Dijon prends place dans feu le Palais du Duc de Bourgogne. Il est fondé sur un décret des États de Bourgogne en Novembre 1787, mais son projet date de 1783 dans le but de faciliter l'enseignement des élèves de l'école de dessin en rassemblant des œuvres qui pourraient être prise comme modèle. Gratuite et originale, c'est François Desvoge qui est à l'origine de cette idée d'école qui débutera en 1767.
Sous occupation allemande, le musée se retrouvait entre le mains de Pierre Quarré. Il réalisa l'évacuation des œuvres en 1939 dans Chateauneuf-en-Auxois pour les protéger et en profitera pour faire des rénovations au musée. Puis en 1943 les œuvres seront à nouveau transportés , à Château Fontaine-Française cette fois-ci. Les œuvres qui ne pouvaient pas êtres transportés (on pense notamment aux tombeau des ducs), elles furent protégées sous des sacs de sables, maintenus par des charpentes. Et malheureusement certaines œuvres en bronze ont été fondues.
Aujourd'hui, le musée abrite quasiment 130 000 œuvres, avec une collection médiévale des plus remarquable.
Pour des raisons de travaux, seul le parcours Moyen-Âge et Renaissance est disponible et ce jusqu'en 2019 car les ailes Est et Sud sont fermées. Les collections sont réparties sur trois étages dont seule une pièce au premier étage quant à la Renaissance. Il y a donc un parcours quasi presque imposé, ou du moins conseillé.
La première salle donne sur les Ducs de Bourgogne. Histoire et Arts sont reliés grâce à des cartels mais surtout par des écrits au murs qui retrace la vie des Ducs. On retrouve dans cette salle les portraits de ces ducs, mais aussi leur couronne. La salle suivante est celle des tombeaux. Comme son nom l'indique, cette salle abrite deux tombeaux : celui de XXX accompagné de sa femme XXX et le tombeau de XXX. La suite du parcours se fait auprès des retables de Champmol. En entrant dans cette pièce, la dorure des œuvres nous saute tout de suite au yeux et nous captive. En levant un peu la tête, on se rend compte que la salle, dans un style raffiné et de couleur blanche a elle aussi de la dorure serpentant un peu partout, ce qui la met en harmonie avec les œuvres présentés. La suite de la visite se fait au second étage. Cet étage est habillé de plusieurs portraits ce qui donne l'impression de mêler modernité à l'Histoire. Nous accédons alors à la salle « souvenirs des Ducs » ainsi qu'à la tribune des musiciens par laquelle on peut mieux admirer en hauteur les tombeaux de l'étage précédent.
Au troisième étage, le parcours veut que l'on se dirige vers la salle d'art de ce civilisation de l'Histoire. Seulement cette salle ne contient pas d’œuvres d'art. Puis nous retournons sur nos pas et nous dirigeons dans la sixième salle intitulée « Italie et France » qui va du Veme siècle au XV. S'en suit alors la salle sur la Bourgogne et les Flandre. La salle suivante introduit l'Espagne et l'Islam avec beaucoup de dorure, mais surtout d'autre forme d'art telles l’orfèvrerie (avec des médaillons, statuettes, reliquaires, monstrances), de la céramique peinte et de la sculpture en ronde-bosse sur pierre et sur bois. Vient ensuite la salle consacrée à l'Allemagne et la Suisse.
La suite du parcours se fait dans la onzième salle appelée « la Salle des armes et armures » avec au fond une salle traitant uniquement d'armes. La dernière salle de cet étage est celle de l'Europe du Nord, où chaque moi une œuvre différente y est exposée. Pour accéder à la dernière salle, il nous faut revenir au tombeaux des Ducs et prendre la porte de gauche, qui nous mènera sur la Renaissance Italienne.
Biographies
Pierre Quarré est un historien de l'Art et un conservateur du musée des Beaux-Arts de Dijon. Dans ses débuts il ne se voyait pas comme un conservateur, et pensait plutôt succéder à son père. Il a donc fait des études au Louvre.Il se penchera sur la sculpture médiévale et fera une thèse en 1938 intitulée « Sculpture romane en Haute-Auverge ».
François Desvoges est un artiste peintre et sculpteur français du néoclassicisme – et plus particulièrement de la Bourgogne- ayant vécu de 1732 à 1811. En perdant la vue d'un œil, il ne peut plus reprendre le flambeaux de la dynastie de menuisiers et de sculpteurs dans laquelle il était baigné après des études sur l'air statuaire à Paris. Et même soigné il abandonnera la sculpture pour la peinture. Et malgré ce parcours, il restera plus particulièrement connu pour être celui qui pédagogue et fondateur du musée de Beaux-Arts de Dijon jusqu'à la fin de ses jours.
Pierre-Paul Prud'hon, Portrait de François Desvoge, 1788,
21x64 cm, Musée des Beaux-Arts de Dijon, Huile sur toile.
Le Musée et sa rénovation
Le musée des Beaux-Art est un des musées les plus prestigieux de France, outre le fait qu'avant rénovations seulement 17% des œuvres étaient exposées, il est surtout aujourd'hui entièrement étendu dans le palais princier. Cela est sans doute dû au fait qu'il a pris naissance dans de bâtiment, et ne manque pas de lui donner du cachet. Nous avons donc un joyeux mélange entre le contemporain et l'ancien, avec la salle des tombeaux comme bon exemple : Aujourd'hui ses murs sont peints en rouge, ce qui donne un ton très royal et intime à la pièce. Mais on pourrait dire la même chose pour la salle suivante où nous avons les retables de Champmol : les murs sont épurés et parsemés de tâches dorées ; donnant un côté minimaliste et harmonieux en entrant dans la salle, et qui n'agresse donc pas les yeux des visiteurs.
Comme dit dans la présentation du musée, on retrouve parfois sur les murs des couloirs menant au salles des portraits. Les murs des couloirs étant gris, nous retrouvons encore une fois de plus un mélange entre passé et modernité comme si on passait à travers les époques et que certaines habitudes, comme accrocher des portraits, étaient restées.
Mais même si le musée est gratuit et ouvert durant ses rénovations, ces dernières restent un défi. En effet, pendant les travaux ils est difficile de le rendre accessible et conviviale a cause de nombreux obstacles. Le manque de place qui fait le les rénovations doivent empiéter sur l'espace de la Mairie. Un des objectifs majeur est donc « d'optimiser l'espace disponible dans le palais en le réservant à l'exposition et à l’accueil du public ». Plusieurs fonctions seront déplacés, comme la bibliothèque et les ateliers du musée qui sont maintenant disponibles à la Nef non loin du musée, ou bien le pôle scientifique sera tout près de l’Église Saint-Etienne, mais aussi les réserves qui auront des meilleures condition de conservations dans des réserves adaptées et non plus dans les combles et les caves. Le musée sera donc métamorphosé selon les plans des architectes de l'atelier Lion, conciliant prouesse technique et humilité esthétique. C'est donc en 2008 qu'est lancé l'opération de rénovation avec depuis 2012 une petite librairie, un café et une cour aménagée, afin que veiller au confort des visiteurs.
Sources
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_des_beaux-arts_de_Dijonhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Quarr%C3%A9https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Devosgehttps://www.bienpublic.com/grand-dijon/2012/06/06/f-devosge-pere-de-l-ecole-et-du-musee-des-beaux-artshttps://daftpunk.wikia.comhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Daft_Punk https://roninasylum.com/news/robopop/https://www.lesinrocks.com/2013/05/10/musique/interstella-5555-quand-les-daft-punk-rencontrait-le-pere-dalbator-leiji-matsumoto-11393976/https://www.youtube.com/watch?v=009PmTC3JwMhttps://www.grand-dijon.fr/decouvrir/sport-culture/le-musee-des-beaux-arts-de-dijon-51520.jspSynthèse
Je suis l'option d'Histoire des Arts depuis la Seconde car depuis toute petite je portais un grand intérêt pour l'Art au sens large et qu'à cette époque je me tâtais encore pour une pseudo carrière artistique à mes heures perdues. Seulement, dès la Première j'ai commencé à perdre intérêt en cette matière car le programme me semblait pas spécialement intéressant, d'au moins pas autant qu'en Seconde.
Et même si le programme n'était pas spécialement intéressant, quelque part avoir suivi cette option m'a quand même un peu apportait ce que j'attendais : me créer un début de regard critique, quelques bases pour mieux comprendre les œuvres auxquelles j'étais parfois confrontée, et parfois même de l'aide dans d'autres matières obligatoires.
Ce fut éprouvant de suivre certains cours, mais la plupart des sorties organisées au nom de cette option valaient le coup. Je pense notamment à un petit voyage scolaire sur Paris fait l'année dernière. En deux jours nous avons pas eu assez de temps pour tout visiter comme on aurait voulu, et cela m'a donné envie d'économiser pour y retourner une seconde fois, d'ici quelques temps.
L'option m'a aussi permis d'ouvrir les yeux sur le cinéma. Avant de commencer cette option, pour moi le cinéma était totalement une entreprise qui s'assurait d'engendrer uniquement des blockbusters sur blockbusters, ce qui me provoqua un certain dégoût. Et puis c'est avec Lycéens et Apprentis au Cinéma que j'ai compris qu'en réalité il existaient bien des films qui sortaient au cinéma sans pour autant être de la poudre au yeux.
Faire ce dossier fut très compliqué. Je ne veux pas me plaindre par sous-entendus ; mais plutôt faire part des difficultés que j’eus pour le créer. J'avais pour premier objectif de faire un dossier qui parlerait entièrement d’œuvres japonaises, et lorsque j'ai appris que le thème du paysage avait changé pour celui de la représentation du travail, j'ai été très déçue car je ne savais absolument pas sur quoi travailler. J'ai tout de même essayé de puiser dans les estampes japonaises -que je voulais utiliser pour le thème du paysage- mais je ne trouvais pas suffisamment de quoi fournir un boulot concret. J'ai alors fouiller des revues sur la culture japonaise et ais trouvé des expositions intéressantes sur le travail d'artistes qui me plaisent, or elles se déroulaient au Japon, bien qu'aidées du Louvre. Et ainsi de suite j'ai tourné en rond jusqu'à ce que je trouve Interstella 5555.
Ensuite pour le thème de la scénographie, comme je n'avais pas non plus d'idées de scénographie d'art japonais, mon choix s'était porté sur le Musée des Beaux-Arts de Dijon, or jusqu'en Mars une camarade de classe avait choisis bien avant moi de travailler dessus. Mais par chance elle trouva un autre sujet et me laissa étudier le musée.
Et c'est pour quoi si on me proposerait à nouveau de repasser trois années, ou plus, ou moins, à continuer l'option, je pense que ma réponse serait négative. J'ai obtenu plus que ce que je cherchais avec cette matière, mais à de grandes concessions. Des concessions que je ne suis pas sûre de vouloir faire à nouveau pour l'instant. Maintenant que j'ai les outils en main pour me faire mon propre discernement sur une œuvre, je préfère forger moi-même ma propre culture et l'élargir petit à petit plutôt que d'apprendre -voire réapprendre- des choses bien trop communes même si elles me plaisent.